vendredi 15 avril 2011

Memento Mori






En ce mois d'avril, au milieu des fleurs et des parfums du printemps, au coeur des chants des mésanges et des moineaux, voici le temps du souvenir de la libération de certains des camps de concentration. "Memento Mori" pour ne jamais oublier ce "que l'homme peut infliger à un autre homme " au nom du fanatisme, de l'idéologie, du racisme, de la religion, de la dictature, de la politique...

En mémoire éternelle des "sacrifiés" de la seconde guerre mondiale et en mémoire de tous ceux qui, au prix de leurs vies, se sont battus pour que vive la Liberté.


(mes boîtes rouges... et matériel de récupération)

Exposition EROA Bourbourg




Rémi Guerrin, « Territoire de Bourbourg Printemps 2010 », épreuves pigmentaires au sel de chrome, 6 x 9 cm.
EROA Collège de Bourbourg / Projet avec l’artiste Rémi Guerrin

par DARCY Carole

Pour le mois de mai 2011, le collège exposera dans l’eroa des photographies de Rémi Guerrin réalisées pendant sa résidence d’artiste Écritures de Lumière au printemps dernier. Pour nos, élèves qui ont déjà participé à des ateliers photographiques avec l’artiste début 2010, ce sera un véritable événement de découvrir quel regard a été porté sur des espaces et des individus qui leur sont familiers. Cette exposition permettra une lecture nouvelle du littoral et plus particulièrement de la commune de Bourbourg, qui abrite désormais une œuvre majeure d’Anthony Caro.

projet 2010-2011

Nous avons proposé à Rémi Guerrin d’accueillir dans son accrochage une œuvre de son choix. Il avait été particulièrement sensible aux gravures d’Eugène Leroy présentées dans l’eroa du collège du mois de mai 2010. Il a lui-même choisi dans la collection du Musée du dessin et de l’estampe originale de Gravelines une gravure d’Eugène Leroy qui viendra se joindre à ses photographies.

Cet accrochage sera pour nos élèves l’occasion de se rendre compte qu’un artiste ne s’intéresse pas seulement à sa propre technique, mais qu’il est ouvert à d’autres pratiques, qu’il peut se tourner vers d’autres artistes pour « nourrir » son propre travail.

photos anciennes / Normandie / 14/18

mes photos anciennes...









photos anciennes

Audresselles

François Guerrin étudiant

Magasin de Suzanne Guerrin-Deranlot / Rue Nationale / Lille
François Guerrin étudiant





18 ans maintenant...

Vinika Dabra, lundi 16 mars 2009, 11:36.

Ceci est un hommage au Professeur François Guerrin qui nous quittait, il y a maintenant 16 ans et dont nous rappelons le souvenir afin que personne n’oublie cet homme qui possédait des qualités humaines chaleureuses et joviales .

Professeur de médecine expérimentale et biologiste des hôpitaux, Maître de conférences, patron de thèse, directeur du mensuel « Lille - médical », le docteur François Guerrin était né le 4 août 1926, à Lille, et avait la charge de chef de clinique aux explorations fonctionnelles respiratoires de l’hôpital Calmette.

Il est décédé le 20 février 1993, à Leubringhen, dans le Pas-de-Calais, après une maladie longue et invalidante qui lui fut très douloureuse car il avait perdu son autonomie.
Il allait être en retraite quelques semaines plus tard lorsque cet accident vasculaire qui lui arriva le 1er mai 1991 faucha toutes liberté et indépendance.
Son plus grand désir d’écrire un livre sur sa vie et ses recherches n’a pu être réalisé.

Son épouse a été d’une grande force dans cette souffrance et l’a accompagné jusqu’à la fin de sa vie avec beaucoup d’amour et d’abnégation. Elle avait déjà, il est vrai, participé à sa vie de médecin et de professeur, le soutenant dans les épreuves et heureuse lors de ses réussites.
Ensemble, ils eurent cinq enfants qu’ils ont éduqué dans le respect des autres et dans la liberté du choix de leur vie.

Initialement, le docteur Guerrin s’était spécialisé dans la gastroentérologie. Brillant étudiant : certificat d’études supérieures de physique, chimie et histoire naturelle en 1946, certificat de chimie biologique en 1955, de biologie générale en 1956, diplôme national d’hydrologie en 1951, de radiologie et d’électrologie en 1954, il a toujours étudié et travaillé avec acharnement et volonté, cherchant sans fin à se perfectionner.
On peut admettre qu’il avait un petit faible pour les titres universitaires mais, en fait,ce n’est que normal après tant de labeur assidu !
Externe des hôpitaux de 1947 à 1951, interne des hôpitaux de 1951 à 1955, délégué dans les fonctions de médecin assistant de 1959 à 1960, nommé médecin assistant des hôpitaux en 1960 et biologiste des hôpitaux en 1963, il s’est ensuite consacré à l’enseignement et à l’éducation.

Maître de médecine subaquatique et hyperbare, à la faculté de médecine du Centre Hospitalier Universitaire de Lille, il a contribué et participé à l’installation du caisson hyperbare à Calmette, sous la responsabilité du professeur Wateel, chef de service à l’époque.

Passionné par la mer, la natation, les marins, la plongée sous-marine, il passait de nombreuses heures sur son flobard et adorait pêcher en pleine mer, ceci dans le village de ses vacances d’enfant, à Audresselles, dans le Pas-de-Calais, aux « Poissonnets ».
Son père, médecin des facultés de Paris, diplômé en mars 1912, médecin major de la guerre 1914/1918, exerçait à Lille, rue Patou et lui a été d’une bénéfique influence. Malheureusement, son décès précoce accentua l’arrivée d’une maturité prématurée en faisant de lui un chargé de famille.
Sa mère Suzanne Deranlot, diplômée des beaux-Arts de Paris, se reconvertit dans un commerce de bonneterie installé à Lille, rue nationale.Et le soutint du mieux qu’elle le pouvait.
Doué pour le dessin et les études, grand sportif, ( il pratiquait également l’aviron) le docteur Guerrin aimait la gastronomie et appréciait de partager un bon repas avec ses amis ou ses proches. On peut dire qu’il était fin gourmet et qu'il avait un fin palais !

Humaniste et plein d’enthousiasme, il était aimé pour son accueil, son humour parfois teinté de « légère ironie », son dévouement ainsi que son authentique capacité à écouter les autres et à chercher à les comprendre.
Certains de ses élèves que j'ai rencontré se souviennent de lui et de son aide durant leurs études avec beaucoup de reconnaissance. D’autres élèves se rappellent quant à eux, avec émotion, sa gentillesse vis-à-vis des malades hospitalisés et son respect des personnes qui lui étaient confiées.

Cet hommage lui est rendu afin que sa mémoire se perpétue. Le temps passe vite, les gens oublient, et c’est ainsi que ceux qui ont travaillé pour aider les hommes en souffrance et faire avancer la médecine ne sont plus, ni remerciés, ni honorés par les plus jeunes générations qui ne les connaissent pas.

Audresselles










Suzanne et ses enfants


le chat


le retour du flobard


pélerinage du 15 août / la bénédiction des marins et de la mer


le flobard de François Guerrin et François sur la plage


René Guerrin sur la plage avec ses 2 garçons