Ce serait un jardin de longues envolées Une entrée dans le pays natal où respire l’Infini La tranquille et lente remontée vers le visage de l’Intime Un creux dans le silence murmuré d’une éternité Tu ne peux confondre le vent venu des horizons lointains Et le souffle naissant du pays des enfances. Véronique Guerrin ( Je vous remercie de me prévenir si vous voulez utiliser textes ou images qui sont ma propriété.)
jeudi 31 octobre 2013
jeudi 24 octobre 2013
mardi 1 octobre 2013
un jour si blanc et tant de fleurs
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Le décor permet d'imaginer... |
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Et le lapin blanc sortait du chapeau noir... |
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Venise |
Séquentiel Bretzel : Le décor
permet d'imaginer que ces deux personnes debout pourraient tout aussi bien être
allongées dans leur cercueil sans que le décor n'ait besoin d'être modifié, un
décor permanent capable d'offrir à moindre frais une installation multifonction
pour figer les moments clés de l'existence."
Vinika : « dans un cercueil blanc,
aux poignées dorées, en bois de palissandre, avec un long voile qui ensevelira
les corps avant la descente en terre... Lorsque cette barque funéraire sera
fermée, clouée, et cachée par l'argile molle et les fleurs blanches, si blanches
comme les mains de ces morts, comme le voile de la mariée ou la robe de deuil ;
un deuil blanc, si blanc... Ainsi, dans la terre noire, un voyage ou un non- voyage
? Vers quel départ ces noces impromptues, Les photographies de ce voyage à
Venise c'était bien plus tard lorsqu'elle retrouva R.... Son bel amant... Et
que son époux reposait solitaire dans le creux d'un cimetière, lui qui était
magicien, quel lapin blanc faisait il sortir de son chapeau dans le jardin des
saisons infinies ? »
Vinika : « Quelques années plus
tard, un long voyage à Venise, ses canaux, ses lagunes, les pigeons de la place
St Marc et la mer, tous les clichés de Venise mais aussi l'amour à Venise, évidement,
et les gondoles... Elle se perdit entre ruelles et musées, au bras de son amant
d'un autre été, 1974 où séparés, ils se languissaient l'un de l'autre. »
elle avait un amant...
Je ne sais pas qui a déchiré cette photographie ; je ne sais pas pourquoi cette photo se trouvait dans les archives du père de la mariée ; je ne sais pas où est enterré le marié décédé, ni si la veuve vit encore,
si elle vit encore avec son amant ?
Ils étaient nés vers 1943 donc sont certainement vivants, voilà pourquoi j'ai parfois le sentiment de profaner toute une vie mais dans le même temps je me dis que ces gens qui s'aimaient, vivaient et passaient comme nous sur cette terre méritent mieux que d'être "broyés" dans la benne à ordures...
Pourtant c'était la volonté de ceux qui ont tout jeté à la rue, le jour des encombrants...
Ces gens et leur histoire étaient trop encombrants...
samedi 28 septembre 2013
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