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| une saison de ciels si bleus qu'ils deviennent rêve de rivière et de fleuve Voguer ainsi là haut S'éloigner Profil d'un feuillage incandescent Prendre la rue dormante de l'argenterie encore une fois et revenir Fugitive la chatte se sauve entre les hautes herbes C'est la nuit tombante |
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| Le jardin s'ensomeille fragile et limpide aux déployés d'arbres enlacés et d'aériennes fleurs Les couleurs se fondent en une vaste mer de Chagall Aucun bruit ne descend jusqu'ici |
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| Le petit chemin des étoiles filantes Les étés des enfances ont perdu leurs parfums Les souvenirs qui nous enlacent nous saisissent s'inscrivent en nos mémoires comme un tremblement d'eau Bleus la voix qui murmure et le rire dans la rue Bleus les cieux du chemin et les branchages éparpillés |
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| La pluie, ce sera pour demain Un accordéon joue encore plus haut Il n'est pas tard mais il fait déjà sombre Nous sommes là aux portes d'un murmure si bleu |
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| Tout devient perspective de silence |
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| La légèreté du soir tombant enveloppe le corps d'un léger brouillard qui repose Tout est clos Tout s'ouvre Et le jour glisse lentement vers le néant Demain rien ne sera plus pareil le flou est un parti pris, non ? ; le bleu n'est il pas toujours un peu"flou" ? |
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