mardi 16 décembre 2014

Impromptus



Une branche craque,
c’est la tourterelle dans le sapin.
Les hortensias fanés ne la voient pas.

Une fumée tourbillonne
Au-dessus des tasses vides.
L’enfant regarde et ne comprend pas.

Celui qui marche
Dans le silence
Traverse le souvenir de son ombre.

Un bras tendu
Qui fouette l’air de sa raquette.
Le papillon blanc hésite.

L’ami qui vient et repart
Est comme le murmure
Des feuilles dans la nuit.

Les passiflores s’enroulent
sur le mur. Un papillon
 caresse de ses ailes le fruit orange.

Les tourterelles dans le vent.
Chaleur blanche
D’un jour sans pluie.

Les rayons du soleil
Arrosent les fleurs
Mais, la terre est sèche.

Insolites façades des maisons
Aux paupières fermées.
Je sommeille sous le regard des étoiles.

Dans le cadre de la fenêtre,
Une araignée dort.
La glycine rampe sur le mur.


J’entends venir du lointain
Les bruits de la ville.
Les hirondelles se rassemblent.

L’ocre chaud des feuilles
Au pied de l’arbre,
Vent glacé qui souffle fort.

Pomme gelée, écrasée
Sur l’herbe mouillée,
Un tas de feuilles mortes.

Trois enfants tourbillonnent,
Font naître le vent
En cet automne sans rafale.

La rose parsème de ses pétales
Les fraîches fleurs brodées,
Sur la nappe de la table qui songe.

Les enfants, oiseaux d’automne,
Sautent dans les feuilles,
L’or des arbres parfume l’herbe foulée.

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